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Alors que l’usage du cannabis se répand de plus en plus, mais son usage n’a pas été évalué durant la grossesse de manière prospective…
Difficile d’imaginer qu’une telle étude soit possible éthiquement sur l’humain. C’est pour cette raison que des chercheurs ont utilisé un modèle murin pour tester le THC. Ils ont remarqué que l’usage quotidien de cannabis durant la grossesse a induit une réduction du poids de naissance de 8% et a diminué la croissance du cerveau et du foie de plus de 20%.
Il s’agit de la première étude qui démontre définitivement que le THC est responsable de cet effet. L’équipe a aussi pu démontrer comme le THC empêche l’oxygène et les nutriments de traverser le placenta et donc d’avoir des effets négatifs sur le développement du fœtus. En effet, le THC inhibe un transporteur du glucose appelé GLUT-1. Le THC est impliqué aussi dans la réduction de la vascularisation placentaire.
Pour les chercheurs, il ne fait pas de doute que l’ensemble de ces éléments contribue à la diminution de la croissance fœtale. Cependant, il n’y a pas de recommandations concernant l’usage du cannabis. Or, selon les chercheurs canadiens, plus d’une femme sur cinq en utiliserait pendant leur grossesse afin de diminuer les nausées matinales, leur anxiété, etc.
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