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Les « cases reports » font rarement l’objet de discussions avant une étude clinique, mais celui de ce Britannique bouscule les idées reçues surtout quand il s’agit de cancer et de régime alimentaire.
L’homme présente un glioblastome à croissance lente. Dans ce cas particulier, la tumeur du patient contenait une mutation, connue sous le nom d'IDH1. Cette mutation, acquise par hasard, est connue pour améliorer la survie globale.
Néanmoins, il n’y a pas de traitement spécifique. Bien que la norme de soins ait évolué vers de nouvelles immunothérapies, la durée de survie médiane de 11 à 15 mois pour le glioblastome n'a pas connu d'amélioration significative depuis plus de 100 ans.
Or ici le patient a été diagnostiqué en 2014 et a refusé tous les traitements classiques. En 2017, ses médecins ont constaté une croissance très lente de sa tumeur et la présence de IDH1. Il a accepté de subir une chirurgie puis a poursuivi son régime alimentaire sa chirurgie et la radiothérapie. Il s’est lancé dans un régime cétogène éliminant toute consommation de sucre. Depuis la croissance de la tumeur est toujours lente et sa qualité de vie est bonne 82 mois après le diagnostic.
Cette étude a permis d'identifier un nouveau mécanisme par lequel une mutation somatique acquise agit en synergie avec un régime pauvre en glucides et riche en graisses pour assurer la gestion à long terme d'une tumeur cérébrale mortelle…