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La question posée par cette étude australienne et néerlandaise est de savoir si les opioïdes sont réellement nécessaires dans tous les types de douleurs chroniques… L’étude OPAL est une étude en triple aveugle contre placebo randomisée qui a inclus environ 350 patients provenant de 157 pratiques de soins primaires ou de service d’urgence. Les patients inclus souffraient de douleurs lombaires ou cervicales depuis 112 semaines ou moins. Ils ont été traités soit par 20 mg d’oxycodone soit un placebo pendant 6 semaines. Ils ont été évalués après cette période sur la sévérité de la douleur. Les résultats montrent qu’après de délai il n’existe pas de différence significative entre les deux groupes en termes de réduction de la douleur ou de score de douleur. En revanche, les effets secondaires étaient deux fois plus nombreux dans le groupe traité que dans le groupe placebo. Les effets nocifs des opioïdes, allant de la constipation et de la somnolence aux problèmes graves tels que la dépendance, l'accoutumance, les overdoses et même la mort accidentelle, sont bien connus, soulignent les auteurs. Ils reconnaissent certaines limites, notamment des données incomplètes en raison de l'attrition des participants et des problèmes d'observance des médicaments, comme cela peut être le cas dans d'autres essais portant sur des médicaments contre les douleurs dorsales. Cependant, ils suggèrent que ces limites n'ont probablement pas eu d'impact significatif sur les principaux résultats de l'étude. En résumé, cette étude souligne l'importance croissante des traitements non opioïdes et des approches alternatives pour la prise en charge des lombalgies et des cervicalgies aiguës non spécifiques. Les opioïdes présentent des risques importants pour la santé, et leur utilisation doit être réévaluée compte tenu des preuves limitées de leur efficacité et des conséquences néfastes potentielles.
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