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Il y a quelques semaines, différents chercheurs estimaient que l’analyse des eaux usées permettait de suivre l’évolution d’une pandémie comme celle du SRAS-Cov-2. Aujourd’hui, d’autres estiment que ces mêmes eaux usées pourraient constituer un facteur de transmission non négligeable.
En effet, comme cela a été démontré chez des patients hospitalisés, le virus est détecté dans les selles jusqu’à 33 jours après le début des symptômes. Cependant, on ne sait rien de ce qui se passe chez les patients contaminés porteurs sains ou soignés à la maison.
Pour les chercheurs britanniques, ceci pourrait poser un problème notamment en raison de l’aérosolisation de l’eau lorsqu’elle arrive dans les stations d’épuration ou qu’elle poursuit son chemin après celles-ci.
Néanmoins nous connaissons encore très peu de choses sur ce virus. Quelle est sa durée de survie dans l’eau? Son enveloppe lipidique laisse à penser qu’il pourrait y séjourner plus longtemps que d’autres virus. Par ailleurs, son cousin, le SRAS-Cov-1 survit visiblement. Par ailleurs, on ne sait rien non plus quant à sa transmission orofécale.
Alors menace réelle ou tempête dans un verre d’eau ? Quoi qu’il en soit, mieux vaudrait comme l’avaient conseillé d’autres chercheurs il y a plusieurs semaines bien surveiller les eaux usées…
COVID-19: The environmental implications of shedding SARS-CoV-2 in human faeces