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Les chercheurs britanniques en astrophysique donnent leur opinion concernant l’impact des mesures anti-Covid depuis mars 2020.
On peut se demander quelle est la légitimité de ces chercheurs, mais ils ont l’habitude de créer des modèles de simulation à très large échelle et leur modèle ne concerne pas moins de 70 millions de personnes, soit la population entière de la Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord.
La question principale était de connaître l’efficacité du lockdown sur la pandémie au Royaume-Uni et en particulier l'effet des fermetures d'écoles. Ce modèle est CovidSim.
Le modèle a prédit que les fermetures d'écoles et l'isolement des jeunes augmenteraient le nombre total de décès, bien qu'il ait été reporté à une deuxième vague et aux vagues suivantes. Les résultats de cette étude suggèrent que les interventions rapides se sont avérées très efficaces pour réduire le pic de demandes de lits d'unité de soins intensifs, mais le modèle avait prédit aussi une prolongation de la pandémie à cause de ces fermetures. Par voie de conséquence, cela a entraîné une augmentation du nombre de décès à long terme. Cela s'explique par le fait que la mortalité liée au covid-19 est fortement biaisée vers les groupes d'âge plus âgés.
Les chercheurs estiment qu’en l'absence d'un programme de vaccination efficace, aucune des stratégies d'atténuation proposées au Royaume-Uni ne permettrait de réduire le nombre total de décès prévu en dessous de 200 000.
Un large lockdown, par opposition à la protection des membres les plus vulnérables de la société, a réduit la demande immédiate de lits d'USI au prix d'une augmentation du nombre de décès à long terme.
Effect of school closures on mortality from coronavirus disease 2019: old and new predictions
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