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Cette question fait toujours polémique parmi les défenseurs de l’une ou l’autre méthode… Ici, les chercheurs offrent des arguments supplémentaires pour la prise en charge médicale plutôt que chirurgicale…
Le traitement initial par antibiotiques seuls constitue une option raisonnable pour les enfants présentant une appendicite non compliquée, comme l'a démontré une étude sur le choix des patients qui a montré que la prise en charge non opératoire était réussie dans 67 % des cas à un an et entraînait moins de jours d'invalidité que l'appendicectomie laparoscopique.
Comme des différences de résultats en fonction de l'âge, de la race et de l'origine ethnique, du revenu familial et du statut de transfert ont été décrites chez les patients subissant une appendicectomie, les chercheurs ont évalué si les résultats primaires de cette étude variaient dans des sous-groupes basés sur des facteurs cliniques et socio-économiques.
Le taux de réussite de la prise en charge non opératoire et son association avec moins de jours d'invalidité que la chirurgie pour une appendicite non compliquée chez les enfants ne différaient pas selon l'âge, le revenu du ménage ou le statut de transfert. Cependant, le seuil préspécifié de 70 % de réussite de la prise en charge non opératoire n'a pas été atteint dans la plupart des sous-groupes.
La généralisation de ces résultats peut être limitée, car seulement 19,3% des patients répondaient aux critères d'éligibilité et des différences non mesurées dans les caractéristiques des patients peuvent avoir introduit un biais. En d’autres termes, si les arguments semblent plutôt favorables au traitement par antibiotiques, les détracteurs de cette méthode pourront toujours en opposer d’autres… Le débat n’est pas terminé !