
Cette question a été posée presque depuis le début de la pandémie et trouve enfin une réponse… affirmative !
En effet, la réponse cellulaire à une infection par le SRAS-CoV-2 est variable ce qui engendre une réponse plus ou moins importante de l’organisme. Des chercheurs ont voulu comprendre les tenants et les aboutissants. Ce sont des gènes liés aux interférons (IGS) qui seraient responsables de cette réaction.
En étudiant la génétique cellulaire, les chercheurs ont identifié 65 gènes qui contrôlaient l’infection au SRAS-CoV-2. Certains inhibent la capacité du virus à pénétrer dans les cellules, d'autres la réplication de l’ARN, et un groupe de gènes qui inhibent l'assemblage du virus. Les chercheurs ont aussi remarqué que certains groupes de gènes enrayent l’infection due à d’autres virus non apparentés comme celui de la grippe ou le VIH.
De manière plus spécifique, ils ont identifié huit ISG qui empêchent à la fois la réplication du SRAS-CoV-1 et du SRAS-CoV-2 dans le compartiment subcellulaire responsable de l'emballage des protéines. Ceci suggère que ce site est vulnérable et pourrait être exploité pour éliminer l'infection virale. Dans une prochaine étape, les chercheurs se pencheront sur la biologie des variants du SRAS-CoV-2 qui continuent d'évoluer et menacent l'efficacité du vaccin.