Formulaire de recherche

IPP et cancer du sein: une association dangereuse…
20/01/2020 - 01:54

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont souvent utilisés chez les patientes ayant survécu à un cancer du sein. Des chercheurs de l’université d’Ohio rapportent que cela peut avoir des effets néfastes.

Les chercheurs ont utilisé les données d’études antérieures concernant la fatigue et la réponse à la vaccination de patientes ayant souffert d’un cancer du sein. Dans chacune de ces études, les participantes ont rapporté leur utilisation des médicaments prescrits ou OTC qu’elles prenaient. Les symptômes cognitifs ont aussi été évalués.

Après avoir contrôlé les données pour les facteurs confondants qui pouvaient affecter les facultés cognitives comme la dépression, le type de traitement anticancéreux, l’âge et le niveau d’éducation, les chercheurs ont découvert que la prise d’IPP constitue un facteur prédictif important de troubles de concentration et mnésiques tout comme la qualité de vie.

Dans l’une et l’autre étude, les troubles cognitifs augmentaient de 28 et 29% respectivement chez les utilisatrices d’IPP par rapport aux non-utilisatrices. Dans l’étude sur la vaccination, il s’agissait de troubles de la mémoire ; dans l’autre étude, de troubles de la concentration. 

Toutefois, les deux études donnent des résultats contradictoires, car s’il y avait les deux types de troubles n’étaient pas significativement augmentés en même temps. Autrement dit, s’il y avait troubles de la mémoire, il n’y avait pas de troubles de concentration et inversement.

Cognitive problems of breast cancer survivors on proton pump inhibitors