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A l’occasion de la journée mondiale contre le VIH, le panel US de l’International Antiviral Society (IAS) a publié de nouvelles guidelines.
La thérapie antirétrovirale (TAR) est recommandée pour toutes les personnes vivant avec le VIH. Les schémas initiaux privilégient généralement les inhibiteurs de l'intégrase (InSTI), comme le bictegravir ou le dolutégravir, associés à deux (ou parfois un) inhibiteur(s) nucléosidique(s) ou nucléotidique(s) de la transcriptase inverse.
Des ajustements thérapeutiques sont proposés pour les situations cliniques particulières, telles que la grossesse, les maladies opportunistes actives, ou pour ceux qui ne peuvent pas prendre d'InSTI. Les schémas peuvent être modifiés en cas d’échec virologique, d’effets secondaires, de problèmes de coût ou de praticité.
Pour les personnes qui préfèrent ne pas prendre de médicaments quotidiens ou qui rencontrent des difficultés d’adhérence, la thérapie injectable à action prolongée constitue une alternative efficace. Des recommandations sont également formulées pour la surveillance de la santé, y compris la gestion des troubles liés à l’usage de substances et des variations de poids, ainsi que l’utilisation de statines pour prévenir les maladies cardiovasculaires.
En matière de prévention, des médicaments oraux (quotidiens ou intermittents) et injectables à action prolongée sont conseillés pour les personnes à risque élevé d’exposition au VIH. Par ailleurs, des outils nouveaux, tels que la prophylaxie post-exposition à la doxycycline pour éviter les infections sexuellement transmissibles, ainsi que des stratégies pour traiter les troubles liés à l’usage de substances, sont aussi recommandés.
Les inégalités dans l’accès aux soins et la prévention sont également prises en compte, avec des solutions proposées pour les réduire.
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