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… la situation épidémiologique dans notre pays à cette période ne le nécessite pas, auquel cas l'obligation vaccinale serait postposée à une date ultérieure. La proposition du ministre de la Santé appouvée vendredi par le Conseil des ministres permet ainsi "d'être prêt à tout moment ".
Vendredi dernier, le Conseil des ministres a approuvé la proposition de Frank Vandenbroucke d'inscrire dans la loi la vaccination obligatoire du personnel soignant. « La proposition, précise le communiqué de presse du ministre de la Santé publique, prévoit également la possibilité d'organiser cette obligation au moment opportun, c'est-à-dire au moment le plus pertinent selon la situation épidémiologique. »
Concrètement, la date d'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale pour le personnel soignant est désormais fixée au 1er juillet 2022. D'ici le 10 mai, une série de groupes d'experts devront toutefois remettre leur avis sur l'opportunité d'une telle obligation à partir de cette période. "S'il devait ressortir des différents avis que la situation épidémiologique ne présente pas de risque particulier, l'obligation vaccinale ne serait pas activée au 1er juillet 2022 et serait reportée à une date ultérieure à déterminer. "
"La vaccination est tout simplement un devoir qui va de soi pour le personnel soignant, indique encore le communiqué de presse de Frank Vandenbroucke. Mais il est important de concrétiser cette obligation au bon moment. Dans l'état actuel de la situation et vu la bonne évolution des chiffres, nous accordons donc un peu plus de temps (…). Mais ces nouvelles dates de début (de l'obligation vaccinale) peuvent encore changer, en fonction de l'évolution de la situation : l'arrivée de nouveaux variants éventuels, de nouvelles vagues de contaminations ou de nouveaux vaccins, et l'impact de tous ces éléments sur notre système de soins de santé. Il faudra bien évaluer la situation dans les prochains mois, mais il est important d'être prêt à tout moment. "
Pour rappel: si l'obligation vaccinale devait devenir effective, elle visera non seulement les pharmaciens mais également les assistants pharmaceutico-techniques.
Source APB
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