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Une nouvelle étude montre que l’étripamil administré grâce à un spray nasal pourrait venir à bout des épisodes de tachycardie paroxystique…
Dans une étude précédente, des personnes atteintes de cette affection ont utilisé un spray nasal contenant soit de l'étripamil, soit un placebo, lors d'un seul épisode de battements cardiaques rapides. Les participants ont appliqué un patch d'électrocardiogramme (ECG) dès l'apparition des symptômes, ont pratiqué la manœuvre vagale et ont utilisé le spray nasal si les battements cardiaques rapides persistaient. Dans cette étude, la première utilisation d'étripamil sans surveillance directe a permis de rétablir un rythme cardiaque normal en 30 minutes chez 54% des patients, comparé à 35% avec un placebo, et le médicament s'est avéré sûr et bien toléré. Le patch ECG est un moniteur cardiaque portable doté d'un petit dispositif adhésif fixé sur la peau de la poitrine, connecté sans fil à un téléphone portable pour transmettre les données de l'ECG.
Tous les participants à cette étude randomisée ont ensuite été invités à participer à la présente étude en open-label, qui a permis aux patients de s'autotraiter avec de l'étripamil lors de plusieurs épisodes de tachycardie supraventriculaire paroxystique. Sur les 169 patients inscrits, 105 ont utilisé au moins une dose d'étripamil (70 mg) pendant la période médiane de l'étude, qui s'est étalée sur 232 jours.
Les résultats de cette nouvelle étude ont montré que l'étripamil a rétabli un rythme cardiaque normal en 30 minutes dans 60,2% des 188 épisodes vérifiés de tachycardie supraventriculaire paroxystique, et en une heure dans 75,1% des cas. Parmi les 40 participants qui ont utilisé l'étripamil pour deux épisodes, 63,2% ont réagi au médicament en 30 minutes. Neuf personnes (23 %) n'ont pas retrouvé un rythme cardiaque normal lors des deux épisodes, tandis que 21 (53%) sont revenus à un rythme cardiaque normal lors des deux épisodes.
Concernant la sécurité, elle a été évaluée indépendamment de la confirmation par ECG de l'épisode. Trente-quatre participants (32,4%) ont signalé un ou plusieurs effets secondaires dus au médicament, principalement une congestion nasale légère à modérée, un inconfort ou un écoulement nasal. Aucun événement indésirable grave lié au cœur n'a été signalé.
Il faudra évidemment réaliser une étude multicentrique randomisée contre placebo afin de confirmer ces résultats, mais cela semble prometteur…
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