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Le mois dernier, le gouvernement prenait un arrêté royal permettant de soumettre –en cas d'indisponibilité– l'exportation de médicaments essentiels à une autorisation préalable.Sur son site web, l'AFMPS indiquait, ce lundi, que le gouvernement fédéral avait pris un arrêté royal autorisant la restriction temporaire de l'exportation de certains médicaments. En cas d'indisponibilité, cet AR permet en effet de soumettre les exportations d'un médicament à une autorisation préalable. Face à une pénurie imminente ou existante, la demande d'une telle autorisation peut désormais être imposée par le ministre de la Santé publique.“Cette restriction à l'exportation s'applique aux médicaments dont l'administration est urgente et nécessaire, qui ont un impact majeur sur la santé du patient et pour lesquels aucun autre médicament autorisé ayant le même effet thérapeutique n'est disponible. Elle implique une indisponibilité d'au moins un mois." L'objectif de cette mesure, précise l'Agence fédérale, est « de contribuer à ce que les traitements avec des médicaments parfois vitaux ne soient pas interrompus malgré les indisponibilités. Dans ce cadre, l'AFMPS, en cas de demande d'exportation, examine dans quels cas les quantités disponibles de ces médicaments essentiels doivent être conservées en Belgique pendant une certaine période (maximum la période de pénurie)."Le nom des médicaments concernés par cette mesure doit être publié au Moniteur. Ce lundi, une 1e liste y a déjà été publiée. L'exportation des médicaments suivants est donc temporairement soumise à une autorisation préalable: Actilyse, Actosolv, Bleomycine Sanofi 15000 IU, budésonide suspension nébulisée, Oncotice et Ozempic.
Source APB