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Beaucoup de rumeurs circulent autour des statines au point que certains patients avec l’aval ou non des professionnels de la santé arrêtent leur traitement. Une étude danoise démontre que les statines sont aussi bénéfiques pour la prévention secondaire des AVC après un premier AVC…
L'hémorragie intracérébrale découle d'un saignement dans le cerveau, tandis que l'accident vasculaire cérébral ischémique est causé par une obstruction du flux sanguin vers le cerveau, représentant le type d'AVC le plus répandu.
Des travaux antérieurs ont abouti à des conclusions diverses sur le risque d'AVC chez les personnes prenant des statines après un AVC hémorragique. Pour clarifier cette question, les chercheurs ont exploré plus en détail l'association entre l'utilisation de statines après un AVC hémorragique et le risque de subir un nouvel AVC, qu'il soit causé par des saignements ou par la formation de thrombi.
Cette étude s'est appuyée sur les dossiers de santé danois, englobant 15.151 personnes ayant connu un premier AVC hémorragique. Le suivi, d'environ 3,3 ans en moyenne, a commencé 30 jours après l'AVC initial. Les chercheurs ont comparé ce groupe à un ensemble de personnes similaires en termes d'âge, de sexe et d'autres facteurs, constatant que ceux qui avaient subi un nouvel AVC avaient moins souvent pris des statines.
Après avoir ajusté les données pour tenir compte de facteurs tels que l'hypertension, le diabète et la consommation d'alcool, ils ont observé une réduction de 12 % du risque d'AVC dans le groupe ayant pris des statines. Lorsqu'ils ont étudié spécifiquement les AVC ischémiques, ils ont constaté une diminution de 21 % du risque chez les personnes ayant pris des statines après leur premier AVC hémorragique. Cependant, l'utilisation de statines n'a pas été associée à une modification du risque d'AVC hémorragique récurrent.
Les auteurs notent que les résultats sont positifs pour les personnes prenant des statines après un AVC hémorragique. Bien que la réduction du risque soit plus marquée pour les AVC ischémiques, aucune augmentation du risque d'AVC hémorragique n'a été identifiée. Cependant, il convient de souligner que l'étude se limite à la population danoise, principalement d'ascendance européenne, ce qui pourrait limiter sa généralisation à d'autres groupes de population. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces découvertes.
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