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Le risque d'être infecté par le coronavirus dans les transports publics est minime, ressort-il jeudi d'une étude menée par l'Union internationale des Transports publics (UITP). Fort de cet appui scientifique, le Tec tient à "restaurer la confiance des citoyens" et à rappeler que des mesures sont mises en place pour "réduire les risques sanitaires à un niveau gérable et acceptable par ses utilisateurs".
L'angoisse suscitée par le coronavirus pousse de nombreuses personnes à délaisser les transports publics au profit de leur voiture. En début de pandémie, plusieurs pays ont d'ailleurs déconseillé de se déplacer en train, tram ou bus, parfois consid&eacut e;rés comme des sources de contamination.
Ce préjugé semble aujourd'hui scientifiquement injustifié. Selon l'enquête de l'Union internationale des Transports publics (UITP), le risque de contamination dans les transports publics est minime, du moins si le nettoyage et la ventilation sont suffisamment assurés. D'après les résultats d'analyses, à peine 0,2% des infections peuvent être attribuées aux transports publics en Allemagne. En France, ce chiffre est de 1,2% et en Grande-Bretagne, le risque d'être infecté dans un train est de 0,01%, ce qui est inférieur à celui de mourir dans un accident de voiture.
"Prendre le transport public n'est pas plus risqué, en termes de contamination et propagation du Covid-19 que d'autres situations de vie en commun", souligne le directeur marketing et mobilité du Tec Stéphane Thiery. Il rappelle également l'importance du port du masque et demande aux usagers d'éviter d'emprunter les transports publics en cas de suspicion de contamination.
D'autres mesures, telles que le nettoyage intérieur, l'information dispensée aux voyageurs en temps réel sur les perturbations, la protection des conducteurs ou encore les facilités de paiement et de validation offertes aux voyageurs, permettent, elles aussi selon le Tec, de réduire les risques de contamination dans les transports publics.
Comment peut-on diffuser ce genre d'article non scientifique sans aucun commentaire critique sérieux sur sa valeur. D'où sort cette étude, comment ont-ils évalué le taux d'infection? sur combien de voyageurs? Comment ont-ils été suivis... etc...
En tout cas, d'expérience, en parlant avec des usagers réguliers,, on peut se poser quelques questions:
Est-ce que les mesures de distanciation sont respectées dans mles transports publics? NON.
Est-ce que tout le monde porte un masque? NON. Et si oui, est-ce un masque efficace et correctement placé? peut-être mais plus souvent NON.
Alors, même si les véhicules sont "désinfectés" (comment?) ou nettoyés et que les soi-disant mesures de respect des recommandations concernant les dits transports sont respectées, le comportement iresponsable des usagres nesont-ils pas dangereux.
Je n'aimerais pas beaucoup que quelqu'un se trouvant près de moi (obligé, tout le monde se serre dans ces transports) et tousse ou même simplement me parle, risque de me contaminer, et l'inverse peut être vrai aussi, je pourrais être porteur asymptomatique et ignorant de ce virus...alors NON, merci, je ne prends pas le tram, probablement pas l'avion non plus, ni le train ...
Soyons réalistes, dès qu'on sort de chez soi, et qu'on se trouve en contact potentiel avec n'importe qui, on court un risque de contamination réciproque. Sinon à quoi sert le confinement total ou partiel?
Ce virus est très contagieux. Même si le % de décès est faible (environ 3% mondialement), en cas de contact, cela fait rapidement quelques milliers de cas et quelques centaines de morts.
Evidemment, je ne connais pas le taux de remplissage des transports en communs, ni le pourcentage de gens contaminants...mais je suppose que les autorités connaissent le nombre de navetteurs prenant lesidts transports et pourraient tenter d'évaluer le risque.
C'est probablement moins risqué de prendre le tram pour assister à un match de foot, que d'assister à ce match. ;) Heureusement je ne fais ni l'un ni l'autre.
Et en addendum, j'aimerais bien qu'on m'explique comment ont été réalisées les analyses. Si cela a été fait comme les "études" du Dr Raoult, qui soi-dit en passant est infectiologue et pas épidémiologiste, alors leur validité est plus que douteuse...Le danger, c'est moins le tram lui-même puisqu'il est "désinfecté" (...enfin, ils le disent) , que les gens qui s'y bousculent.
Qu'on arrête SVP cette cacophonie à tous niveaux concernant cette maladie.
Les hôpitaux se remplissent, les USI commencent à être dépassées, le personnel soignant, s'il n'est pas malade, est épuisé. En l'absence de vrai traitement (tout ce qui a marché plus ou moins jusqu'à présent, n'est pas curatif de la virose, mais a réduit les complications de celle-ci), il ne reste que le principe de précaution intelligente et en persuader les gens.
Et l'espoir que la recherche médicale trouve un antivirus efficace et un vaccin protecteur. Mais ce ne sera pas pour le 3 novembre prochain.
Le titre de l'article est malheureusement tendancieux: ce que l'UITC dit, c'est que ce ne sont pas les transports en communs les responsables d'une éventuelle contamination (seulement 0.2%) mais bien les voyageurs eux-mêmes. Ceci bien entendu pour éviter une quelconqye responsabilité légale. il fallait peut-être écrire" les risques de contamination PAR les transports publics et pas DANS les transports publics...etc" nuance!