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Parmi tous les champignons connus, peu sont vraiment dangereux. Mais parmi ceux-ci, l’amanite phalloïde est le plus célèbre…
La toxine de l’amanite phalloïde est l’amanitine, un inhibiteur de l’ARN polymérase II, ce qui engendre une mort cellulaire rapide. Des chercheurs allemands de Berlin ont réussi à isoler et à synthétiser l’amanitine en phase liquide permettant ainsi de créer de nouveaux variants de la toxine.
Ceci peut paraitre anecdotique et très loin des préoccupations médicales, mais les applications seraient nombreuses. La première à laquelle pensent les chercheurs concerne une nouvelle voie d’approche pour un traitement anticancéreux. Ils y sont parvenus et ont créé une alpha-amanitine, de manière purement chimique sans intervention d’un codage par un ADN. Ceci offre une possibilité supplémentaire d’une production à large échelle et à bas cout.
A Convergent Total Synthesis of the Death Cap Toxin α‐Amanitin