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Une étude française, commanditée par le ministère français de la Santé, révèle que les événements à l’intérieur rassemblant un grand nombre de personnes ne sont pas à même de favoriser la transmission du SRAS-CoV-2.
Inutile de rappeler que les premières mesures prises pour réduire la transmission du covid-19 ont concerné l’interdiction des événements de masse. Des chercheurs français ont mené une étude appelée SPRING, acronyme pour Study on Prevention of SARS-CoV-2 Transmission at a Large Indoor Gathering. Il s’agit de la première étude contrôlée randomisée évaluant l’hypothèse que le screening systématique pour le SRAS-CoV-2 dans les 3 jours précédant un événement et le port du masque permettent de limiter la transmission du virus dans des salles remplies comme lors d’un concert.
Les chercheurs ont rassemblé 6678 participants dans leur étude et 4451 ont pu participer à l’événement et 2227 n’y ont pas participé (groupe contrôle). Tous les participants étaient négatifs avant l’événement. Au jour 7 après celui-ci, un nouveau test PCR a été réalisé. L’incidence d’un test positif pour le SRAS-CoV-2 a été de 0,20% dans le groupe ayant participé à l’événement contre 0,15% dans le groupe contrôle.
Les auteurs concluent qu’avec les bonnes mesures préventives (test+masque), la participation à un événement de masse se déroulant à l’intérieur n’expose pas à un risque accru de contamination par le SRAS-CoV-2.