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L'Hôpital Universitaire de Bruxelles (HUB) a inauguré vendredi sa nouvelle clinique de dialyse à domicile, fraîchement rénovée après environ deux ans et demi de travaux, et située dans l'hôpital Erasme. Le service de néphrologie entend ainsi renforcer la prise en charge des patients souffrant d'insuffisance rénale tout en garantissant au maximum leur autonomie.
La dialyse, traitement vital pour les personnes dont les reins ne fonctionnent plus suffisamment, permet d'éliminer les déchets et l'excès d'eau du sang. Cette clinique a toujours proposé les deux principales modalités de dialyse: l'hémodialyse, qui filtre le sang à travers une machine externe, et la dialyse p éritonéale, qui utilise la membrane péritonéale du patient comme filtre naturel.
La nouvelle infrastructure offre un environnement de soins "à la pointe de la technologie", avec des équipements de dernière génération et des espaces conçus pour optimiser le confort des patients pendant leur prise en charge. La clinique rénovée intègre des salles de formation spécialement conçues pour préparer les patients à réaliser leur traitement chez eux. Les espaces de soins bénéficient de lumière naturelle et sont soigneusement décorés. Des espaces de détente ont également été aménagés.
Une équipe multidisciplinaire composée de néphrologues, infirmiers spécialisés, diététiciens, psychologues et assistants sociaux accompagne chaque patient dans leur parcours d'autonomisation. L'objectif de cette approche holistique est de prendre en compte tous les aspects de la vie du patient - de la gestion technique du traitement aux considérations professionnelles, nutritionnelles, psychologiques et sociales.
"L'insuffisance rénale chronique étant une pathologie lourde, nous avons conçu notre nouvelle clinique en gardant à l'esprit que nos patients pourraient y passer de nombreuses heures. Créer un environnement chaleureux et apaisant était une priorité pour assurer une prise en charge d'excellence et une pédagogie bienveillante en vue de leur autonomisation", a appuyé le chef du service de néphrologie, Alain Le Moine.
source: belga