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Des chercheurs ont utilisé un muscle fabriqué en laboratoire pour comprendre quelle influence les muscles pouvaient avoir sur les processus inflammatoires.
Parmi les nombreuses molécules qui peuvent provoquer une inflammation, une molécule pro-inflammatoire en particulier, l'interféron gamma, a été associée à divers types de déperdition et de dysfonctionnement musculaires. Alors que des recherches antérieures sur les humains et les animaux ont montré que l'exercice physique peut contribuer à atténuer les effets de l'inflammation en général, il a été difficile de distinguer le rôle que les cellules musculaires elles-mêmes pourraient jouer, sans parler de la manière dont elles interagissent avec des molécules offensantes spécifiques, telles que l'interféron gamma.
A partir de muscle produit en laboratoire, les chercheurs les ont exposés à l’interféron gamma pendant 7 jours afin de reproduire une inflammation chronique. Le muscle s’est atrophié comme prévu. Dans un deuxième temps, ils ont exposé le muscle à l’interféron gamma et soumis le muscle à un exercice en le stimulant avec des électrodes. Les chercheurs ont été surpris de constater que l’exercice empêchait presque totalement les effets de l’interféron gamma. En fait le muscle utilise la même voie métabolique que deux molécules, des inhibiteurs de JAK déjà utilisés contre l’arthrite rhumatoïde : le tofacitinib et le baricitinib.
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