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Il s’agit presque d’une hérésie comme titre, mais des chercheurs hongkongais ont découvert que les mesures non pharmacologiques pour se protéger contre le Covid-19 possédaient d’autres atouts.
En effet, il faut se souvenir qu’à Hong Kong comme dans d’autres parties de la Chine, le SRAS-Cov-2 a sévi en décembre 2019 -janvier 2020. Les autorités ont pris des mesures drastiques pour tenter d’enrayer la vague épidémique à ce moment-là en confinant les personnes, en fermant commerces et écoles et en rendant le port du masque obligatoire.
Des chercheurs ont donc voulu savoir si ces mesures avaient eu un impact sur la transmission d’autres maladies. La réponse est affirmative. Et à tout seigneur tout honneur, c’est bien évidemment de la grippe saisonnière dont on parle. En effet, le réseau de surveillance a étudié la transmission du virus Influenza au travers de ces différentes populations. Après l’implémentation des mesures contre le Covid-19, le réseau a remarqué une baisse de 44% de la transmission du virus Influenza passant d’un taux de transmission de 1,28 à 0,72 après la fermeture des écoles. De la même manière, les chercheurs ont remarqué une diminution de 33% de la transmissibilité basée sur les hospitalisations pédiatriques, le taux passant de 1,1 à 0,73.
Les effets combinés du port du masque, de distanciation physique et d’isolement, voire de quarantaine, ont donc eu un effet bénéfique et a permis de réduire de manière substantielle la transmission de la grippe début février dernier à Hong Kong…