Formulaire de recherche

Comprimés d’iode en cas d’accident nucléaire
23/03/2022 - 10:47
Photo: Shutterstock

L’actualité en Ukraine nous donne l’occasion de revenir sur quelques messages essentiels de notre article Folia d’avril 2018 : Campagne d’information 2018 sur le risque nucléaire: distribution de comprimés d’iode. Le contenu de cet article a été vérifié par rapport aux informations les plus récentes.

En cas d’accident nucléaire, de l’iode radioactif se libère et est accumulé dans la glande thyroïde, ce qui peut provoquer le développement d’un cancer de la thyroïde. En administrant ces comprimés d’iode (iodure de potassium à doses élevées), on peut empêcher l’absorption d’iode radioactif dans la glande thyroïde, en espérant réduire ainsi le risque de cancer de la thyroïde.

La prise prophylactique n’est pas conseillée chez tous

Les groupes cibles pour l'administration d'iodure de potassium en cas d’accident nucléaire sont les personnes qui présentent le risque le plus élevé de développer un cancer de la thyroïde après une exposition à l'iode radioactif. Il s’agit des enfants (<18 ans), des femmes enceintes et des femmes allaitantes et, dans une moindre mesure des adultes entre 18 et 40 ans. Au-delà de 40 ans, le risque de développer un cancer thyroïdien à la suite d’une exposition à l’iode radioactif est très faible, alors que ce groupe d’âge présente une probabilité accrue de pathologies thyroïdiennes méconnues, qui constituent une contre-indication à la prophylaxie. Pour cette raison, la prophylaxie n’est généralement pas indiquée dans cette catégorie d’âge. Pour plus d’information sur les risques de prise de ces comprimés d’iodure de potassium, voir Folia d’avril 2018.

Lire plus sur le sire du CBIP