Photo: Shutterstock
Les auteurs ont voulu vérifier l’intérêt des opioïdes dans l’essoufflement rencontré dans la
bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et souffrant d'un essoufflement sévère de longue durée.
Dans cette étude de phase 3 randomisée en double aveugle contre placebo, 156 patients BPCO avec essoufflement ont été inclus. Au cours de la première semaine, les participants ont été répartis au hasard en trois groupes, deux d'entre eux recevant de faibles doses régulières de morphine une fois par jour (8 mg/j ou 16 mg/j), et un troisième groupe témoin sous placebo.
Au cours des deux semaines suivantes, les participants ont été répartis au hasard pour recevoir soit 8 milligrammes supplémentaires de morphine, soit un placebo, en plus du traitement précédent. L'objectif était d'étudier l'efficacité du traitement et le risque d'effets secondaires résultant d'une dose accrue de morphine. Les chercheurs ont évalué la différence moyenne de nombre de pas par jour. Ils ont constaté une réduction de l’activité dans tous les groupes traités par rapport au placebo.
Les auteurs concluent que la morphine est utile en fin de vie ou dans des situations de crise, mais qu’elle ne devrait pas être recommandée afin d’améliorer l’essoufflement chez les patients atteints de BPCO sévère.
https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/2798741
Partager par e-mail