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Une étude française publiée récemment dans le BMJ suggère une association entre la prise récente des anti-émétiques anti-dopaminergiques dompéridone ou métoclopramide et une hospitalisation pour un premier accident vasculaire cérébral (AVC)
Message clé
- Une étude française publiée récemment dans le BMJ1 suggère une association entre la prise récente des anti-émétiques anti-dopaminergiques dompéridone, métoclopramide ou métopimazine (non disponible en Belgique) et une hospitalisation pour un premier accident vasculaire cérébral (AVC).1
- La conception de l’étude observationnelle ne permet pas de conclure s’il y a un lien causal.
- Poser soigneusement les indications de ces médicaments, certainement chez les patients vulnérables, reste important.
En quoi cette étude est-elle importante ?
Un risque accru d’AVC est décrit avec les antipsychotiques, en particulier chez des patients atteints de démence, au cours des premières semaines après avoir débuté l’antipsychotique (voir « Positionnement » dans le Répertoire 10.2.). Les auteurs de l’étude discutée ici ont étudié si, par analogie avec les antipsychotiques, les antiémétiques structurellement apparentés aux antipsychotiques et comme eux antagonistes dopaminergiques (dompéridone, métoclopramide et métopimazine non disponible en Belgique) augmentent le risque d’AVC chez les adultes sans antécédents d’AVC. Le métoclopramide et la dompéridone sont des médicaments fréquemment utilisés, ce qui renforce l’importance de bien identifier leurs risques.