
Différents facteurs influencent la transmissibilité notamment dans une foule. Rester debout dans une file d’attente n’est pas sans danger. Trois mécanismes pourraient potentiellement expliquer l'influence observée de l'humidité relative (HR) sur la transmission.
Le premier agit au niveau de l'hôte : respirer de l'air sec pourrait provoquer une dessiccation des voies nasales muqueuse, ce qui entraîne des lésions épithéliales et/ou une réduction de la clairance mucociliaire, ce qui en rendent l'hôte plus sensible aux infections virales respiratoires. L'exposition à long terme à l'air sec est susceptible d'affecter la croissance du virus dans les voies respiratoires supérieures, et peut en effet jouer un rôle dans la saisonnalité de la grippe.
Le second mécanisme agit au niveau de la particule virale. La stabilité des virions de la grippe dans un aérosol a été signalé comme variant avec l'humidité relative. Le plus récent de ces rapports montre la stabilité virale doit être maximale à faible HR (20 à 40%), minimale à HR intermédiaire (50%), et élevé à un taux d'humidité relative élevé (60% à 80%). Une étude montre que la stabilité du virus en aérosols est un déterminant essentiel de la transmission du virus (à l'exception de l'absence de transmission à un taux d'humidité relative élevé).
Le troisième mécanisme agit au niveau du véhicule, la gouttelette respiratoire. À faible HR, l'évaporation de l'eau des bioaérosols expirés se produirait rapidement, entraînant la formation de noyaux de gouttelettes ; inversement, à haute HR, les petites gouttelettes respiratoires prendraient de l'eau, augmenteraient en taille et se déposeraient plus rapidement hors de l'air.
Il est plus risqué de passer plus de temps dans la file d'attente, car la quantité de virus exhalée par la personne infectée et la quantité de virus inhalée par les personnes en bonne santé sont cumulées. Pour étudier cette hypothèse, la simulation réalisée par l'ordinateur permet aussi d’obtenir un modèle en fonction de différents délais dans la file d'attente. Si le temps augmente, la susceptibilité augmentera également pour tous les groupes de taille. Avec un personne de 1,75 mètre de haut, la personne la plus susceptible est celle qui mesure 1,73 mètre lorsque le temps d'attente est de 30 secondes lorsque la personne de 1,69 mètre est au plus haut risque si le temps de pondération est de 150 secondes.
A Computer Simulation Study on novel Corona Virus Transmission among the People in a Queue