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Une étude irlandaise montre que les doses de vitamine D devraient être adaptées à chaque situation. C’est essentiel, car les carences en vitamine D restent fréquentes sous nos latitudes.
Les chercheurs ont analysé les données de près de 440.000 Britanniques de différentes ethnies. Ils ont également pu estimer l’irradiation par les UVB pour chacun en fonction du lieu de résidence de ces personnes grâce au site Tropospheric Emission Monitoring Internet Service (https://www.temis.nl/).
Une analyse complète des principaux déterminants de la vitamine D et de leurs interactions a révélé de nouvelles perspectives. Le premier constat important est que les UVB ambiants apparaissent comme un prédicteur crucial du statut en vitamine D, même dans un lieu comme le Royaume-Uni, relativement peu ensoleillé. Le second est que l'âge, le sexe, l'indice de masse corporelle (IMC), le niveau de cholestérol et la supplémentation en vitamine D influencent de manière significative la façon dont les individus répondent aux UVB. Par exemple, à mesure que l'IMC et l'âge augmentent, la quantité de vitamine D produite en réponse aux UVB diminue. Par ailleurs, si la quantité d’UV reçue est un autre élément essentiel chez les Caucasiens, dans les autres ethnies, il s’agit surtout de la quantité de vitamine D absorbée. Les chercheurs ont également des liens entre les effets de l’exposition aux UVB et le genre.
Ils espèrent que ces résultats auront des implications significatives pour le développement de recommandations sur mesure pour la supplémentation en vitamine D. Cette étude souligne l’importance de s'éloigner d'une approche universelle pour adopter des stratégies personnalisées visant à optimiser le statut en vitamine D de tout un chacun.
Source: https://www.clinicalnutritionjournal.com/article/S0261-5614(24)00113-4/fulltext