Formulaire de recherche

Viande et diabète type 2
27/08/2024 - 01:49
Photo: Shutterstock

Une équipe de chercheurs de l'Université de Cambridge a mené une étude approfondie utilisant les données de 31 cohortes d'études provenant de 20 pays dans le cadre du projet mondial InterConnect pour évaluer l'association entre la consommation de viande transformée, de viande rouge non transformée, de volaille, et le risque de diabète de type 2.

L'analyse a porté sur 2 millions de personnes et a intégré divers facteurs confondants, notamment l'âge, le sexe, les comportements de santé, l'apport énergétique, et l'indice de masse corporelle (IMC), pour garantir la robustesse des résultats.

Les principaux résultats de l'étude indiquent que la consommation quotidienne de 50 grammes de viande transformée (équivalant à environ deux tranches de jambon) est associée à une augmentation de 15 % du risque de développer un diabète de type 2 dans les 10 ans à venir. De même, la consommation de 100 grammes de viande rouge non transformée par jour (équivalent à un petit steak) est associée à une augmentation de 10 % du risque de diabète de type 2. Ces associations suggèrent un lien dose-réponse clair entre la consommation de ces types de viande et le développement du diabète.

Concernant la volaille, l'étude a révélé qu'une consommation quotidienne de 100 grammes était associée à une augmentation de 8 % du risque de diabète de type 2. Cependant, cette association est devenue moins significative après des analyses supplémentaires, suggérant que le lien entre la consommation de volaille et le diabète de type 2 est moins robuste que celui observé pour les viandes transformées et rouges non transformées.

Pour les auteurs, ces résultats renforcent les recommandations actuelles visant à limiter la consommation de viande transformée et de viande rouge non transformée pour réduire l'incidence du diabète de type 2. En revanche, l'association entre la consommation de volaille et le diabète nécessite des recherches supplémentaires pour clarifier ce lien.



Source: The Lancet