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Un avis du Conseil Supérieur de la Santé (CSS) aborde divers aspects de la vaccination dans des situations d'immunosuppression. La décision de vacciner ces patients et toutes les modalités à ce sujet relèvent souvent du domaine du spécialiste. Le présent article éclaire quelques points auxquels il convient de faire attention.
Patients sous immunosuppresseurs : effectuer si possible les vaccinations avant le début de l'immunosuppression. Dans le cas des vaccins vivants, au moins 4 semaines avant ; pour les vaccins non vivants, au moins 2 semaines avant. La vaccination avec des vaccins vivants est contre-indiquée en cas d'immunodéficience ou d'immunosuppression. La vaccination avec des vaccins non vivants est sûre, mais la réponse immunitaire peut être réduite.
Nourrissons ayant été exposés in utero à des agents biologiques (anticorps monoclonaux : inhibiteurs du TNF, antagonistes des interleukines): si l'agent biologique a été poursuivi après la 22e semaine de grossesse, la vaccination avec des vaccins vivants doit être reportée après l'âge de 6 mois.
Les enfants allaités par des mères traitées avec des anticorps monoclonaux peuvent être vaccinés normalement.