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Les recherches vont bon train concernant la découverte d’un traitement efficace de la dépression majeure, mais ceci se passe d’abord au niveau fondamental…
En 2018, une équipe de chercheurs a découvert que le taux d’un récepteur appelé GPR158 était particulièrement élevé dans le cortex préfrontal des patients souffrant de dépression majeure. En soumettant des souris à un stress chronique, le même récepteur augmentait dans de grandes proportions engendrant un comportement dépressif des petits mustélidés. En inhibant le GPR158, ils ont également réussi à réduire le syndrome dépressif développé par les souris. Toutefois, ce récepteur n’est pas simple à étudier, car il est, ce que l’on appelle « un récepteur orphelin », car personne n’a pu identifier la molécule qui permet de l’activer. Par ailleurs, il n’est associé à aucun complexe protéique de signalisation qui régule son expression.
Les chercheurs grâce à une technique poussée de congélation ont réussi à révéler sa structure. Grâce à celle-ci, ils ont pu déduire qu’il agissait comme les autres récepteurs par un signal de transduction. De plus, il existe deux copies de GPR158 liées entre elles par des phospholipides. Enfin, last but not least, ils ont mis en évidence un domaine protéique caché qui serait le site d’activation de GPR158.
Ceci, estiment les chercheurs, est unique, car cela ouvre la voie à la recherche de nouveaux médicaments non seulement contre la dépression, mais contre bon nombre d’autres maladies…
Cryo-EM structure of human GPR158 receptor coupled to the RGS7-Gβ5 signaling complex