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Vu l’ampleur de la pandémie et de sa durée, les équipes de recherche s’orientent vers n’importe quel traitement qui pourrait répondre à la demande.
Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé des sels de bismuth. Le bismuth cible la protéine vitale non structurelle 13 (Nsp13), une hélicase virale essentielle à la réplication du CoV-2 du SRAS, en déplaçant les ions de zinc (II) cruciaux dans la liaison du zinc avec les ions de bismuth, pour supprimer l'activité de l'hélicase.
Il a été démontré que le bismuth réduit considérablement la charge virale de plus de 1 000 fois dans les cellules infectées par le CoV-2 du SRAS. Cela a été démontré, dans un modèle de hamster syrien doré, ce traitement supprime les réplications du CoV-2 du SRAS pour réduire la charge virale d'environ 100 fois dans les voies respiratoires supérieures et inférieures. Le bismuth diminue remarquablement le niveau des marqueurs de pronostic et d'autres cytokines et chimiokines pro-inflammatoires majeures dans les cas graves de COVID-19 chez les hamsters infectés, par rapport au groupe traité au Remdesivir et au groupe témoin.
Néanmoins, même si ce traitement est réellement efficace ce n’est que par la prévention que l’on arrive à combattre une épidémie…