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Parmi les facteurs pouvant aggraver le covid-19, les cliniciens se sont aperçus que le taux de testostérone jouait un rôle, mais qu’en est-il alors de la supplémentation ? Pourrait-elle être préventive ?
L'équipe de chercheurs étasuniens a analysé les cas de 723 hommes testés positifs au covid-19 avant que les vaccins ne soient disponibles.
Les chercheurs ont identifié 427 hommes dont le taux de testostérone était normal, 116 dont le taux était bas, et 180 qui avaient auparavant un taux bas, mais qui étaient traités avec succès, c'est-à-dire qu'ils suivaient un traitement hormonal substitutif et que leur taux de testostérone était dans la fourchette normale au moment où ils ont développé le covid-19.
Le risque s’accroît lorsque le taux passe en dessous des 200 ng/dL, le taux normal estimé par les chercheurs se situant entre 300 et 1 000 ng/dL. Ce risque est indépendant des autres facteurs : âge, obésité, etc. Par ailleurs, ils ont découvert que les patients traités présentaient un risque équivalent à celui des hommes avec un taux de testostérone normal.
Les chercheurs conseillent donc aux cliniciens de surveiller de près les patients présentant un taux de testostérone anormalement bas et d’individualiser le traitement le cas échéant.
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