
Photo: Shutterstock
Une expérience menée sur des animaux montre l’intérêt des tomates et en particulier du lycopène dans la prise en charge du surpoids et de l’obésité.
Le lycopène est un composé antioxydant et anti-inflammatoire naturellement synthétisé par certaines plantes. Il est également commercialisé sous forme de complément alimentaire. À ce jour, les effets potentiels des suppléments de lycopène demeurent insuffisamment établis.
L’intérêt porté à l’évaluation des effets du lycopène et de la consommation de tomates sur l’obésité a été suscité par des résultats antérieurs ayant montré que l’administration d’œstrogènes alimentaires prévenait l’apparition de l’obésité chez des poissons-zèbres suralimentés. Compte tenu de l’influence du lycopène et d’autres composés de la tomate sur des voies chimiques similaires à celles modulées par les œstrogènes, une hypothèse d’effet comparable a été formulée.
Dans cette étude, les interactions entre la consommation de tomates, les œstrogènes et les mécanismes de prévention de l’obésité ont été explorées.
Une série d’expérimentations a été réalisée en administrant à des poissons-zèbres des régimes normolipidiques ou riches en graisses, associés à différentes combinaisons d’extrait de tomate, d’œstrogènes et de lycopène. Il a été observé que l’extrait de tomate protégeait plus efficacement contre la prise de poids que les suppléments d’œstrogènes seuls. De plus, une réduction de la glycémie a été constatée chez les poissons recevant simultanément lycopène et œstrogènes.
Une amélioration rapide du métabolisme a été notée après une semaine d’intervention. Des analyses complémentaires d’expression génique sont en cours afin de mieux comprendre les mécanismes inflammatoires et métaboliques sous-jacents.