Photo: Shutterstock
La question a été souvent posée et se pose encore pour de nombreuses femmes. Une étude chinoise répond à cette question…
L'étude a porté sur 122.939 participantes ménopausées d'un âge médian de 58 ans vivant en Chine et n'ayant pas subi d'AVC au début de l'étude. Les participantes ont été soumises à un examen clinique complet ainsi qu’à un questionnaire sur leur santé reproductive. En parallèle, les chercheurs ont analysé les données de l'assurance maladie et des registres de maladies pour déterminer quels participants avaient subi un accident vasculaire cérébral. Au cours d'une période de suivi moyenne de neuf ans, 15.139 personnes avaient subi un AVC. Parmi elles, 12.853 ont eu un AVC ischémique, 2.580, une hémorragie intracérébrale et 269, une hémorragie sous-arachnoïdienne.
Les participantes à l’étude ont été stratifiées en fonction de la longueur de leur vie reproductive entre 31 ans et 36 ans. En pourcentage, les participants du groupe le plus long ont eu un peu plus d'accidents vasculaires cérébraux que ceux du groupe le plus court, soit 13,2% contre 12,6%. Mais lorsque les chercheurs ont pris en compte d'autres facteurs susceptibles d'influer sur le risque d'AVC, tels que l'âge, le tabagisme, l'activité physique et l'hypertension artérielle, ils ont constaté que les participants du groupe le plus long présentaient un risque inférieur de 5% pour tous les types d'AVC.
En examinant les différents types d'AVC, les femmes ayant la durée de vie reproductive la plus longue avaient un risque d'AVC ischémique inférieur de 5% et un risque d'hémorragie intracérébrale inférieur de 13% par rapport aux femmes ayant la durée de vie reproductive la plus courte.
Par ailleurs, les autres facteurs affectant à la hausse le taux d’oestrogènes comme les grossesses ou la prise de contraceptifs oraux réduisent également le risque d’AVC ischémiques ou hémorragiques.
Partager par e-mail