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L'étude, réalisée avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), suggère que la pollution atmosphérique constitue une menace majeure et, dans de nombreux domaines, croissante pour la santé publique.
Ainsi l’OMS a estimé que plus de 4 millions de décès par an peuvent être attribués à la pollution de l'air extérieur. Les principales sources de pollution atmosphérique par les particules fines sont l'utilisation de l'énergie par les ménages, l'industrie, les secteurs de l'agriculture et des transports, et les centrales électriques au charbon. Dans certaines régions, le sable et la poussière du désert, l'incinération des déchets et la déforestation sont des sources supplémentaires de pollution atmosphérique.
Bien que la pollution atmosphérique touche aussi bien les pays à revenu élevé que les pays à faible revenu, ce sont les pays à revenu faible et moyen qui subissent la charge la plus lourde, les concentrations les plus élevées étant observées en Asie centrale et en Asie du Sud-est
Pour cette étude, l'équipe de recherche a examiné les tendances de la qualité de l'air dans le monde entre 2010 et 2016, dans le contexte des efforts mondiaux de réduction de la pollution atmosphérique, à la fois par des politiques à court et à long terme.
L'équipe a utilisé des données de surveillance au sol ainsi que des informations provenant de l'extraction par satellite de la profondeur optique des aérosols, de modèles de transport chimique et d'autres sources pour fournir des profils annuels de la qualité de l'air pour les différents pays, régions et dans le monde.
Cette méthodologie constitue une avancée majeure dans la capacité à suivre les progrès réalisés par rapport aux indicateurs liés à la qualité de l'air des objectifs de développement durable des Nations-Unies, et à élargir la base de preuves des effets de la pollution atmosphérique sur la santé.
Il serait intéressant de voir ce que la pandémie de Covid-19 a eu comme conséquence.
Half the world’s population are exposed to increasing air pollution