
Photo: Shutterstock
Cela fait longtemps que les scientifiques estiment que le cœur des hommes et des femmes ne bat pas à l’unisson. Ils viennent peut-être de découvrir pourquoi…
Des chercheurs de l'Université de Floride ont découvert un gène qui pourrait influencer ces variations phénotypiques dans la présentation des maladies cardiaques . Il s’appelle RAP1GAP2. Ce gène code pour une protéine qui active la liaison à la guanine-nucléotide Rap1 des plaquettes.
Cela présente également un risque de crise cardiaque. Une trop grande expression de ce gène pourrait mener à une thrombocytose avec augmentation du risque de thrombose.
Comme le gène RAP1GAP2 n'était pas lié à de mauvais résultats cardiaques chez les hommes dans l'étude de son équipe, elle pense que ce gène peut fonctionner différemment chez les femmes. D’autres facteurs génétiques peuvent également intervenir comme les gènes liés à une ethnie particulière.
Les chercheurs étasuniens vont donc se lancer dans une vaste étude concernant plus de 17.000 femmes ménopausées à la recherche de ce fameux gène et de ses influences. A suivre…
Sex-dimorphic gene effects on survival outcomes in people with coronary artery disease