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IPP et risque d’infections graves chez les jeunes enfants
24/09/2024 - 11:50
Photo: Shutterstock

L’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) dans notre pays est élevée, et depuis de nombreuses années quelques IPP figurent dans le top 25 des dépenses de l’INAMI en soins ambulatoires.

Dans les Folia de mai 2022, les risques liés à une prise chronique d’IPP, e.a. le risque d’infections, ont été discutés. Beaucoup de ces études n’incluaient pas les enfants. Une étude publiée en 2023 (JAMA Pediatrics, avec discussion dans La Revue Prescrire) semble indiquer que le risque d’infections augmente aussi chez les jeunes enfants exposés à un IPP.

Il s’agit d’une étude de cohorte basée sur le registre EPI-MERES  (base de données française avec des données de santé concernant la mère et l’enfant). Tous les enfants repris dans le registre, nés entre le 1/1/2010 et le 31/12/2018, à qui a été délivré pour la première fois un IPP, un antihistaminique H2 ou un antiacide avant le 31/12/2019 ont été inclus. L’incidence d’infections graves chez les enfants traités par un IPP a été comparée à l’incidence chez les enfants traités par un antihistaminique H2 ou un antiacide. Au moment où un IPP, un antihistaminique H2 ou un antiacide a été délivré pour la première fois, la moitié des enfants avaient un âge inférieur à 3 mois et ils ont été suivis pendant 3,8 ans (valeur médiane).

Résultats : voir site CBIP