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Il faudra probablement intégrer la notion de villégiatures dans le dossier médical électronique si on désire tracer les futures épidémies…
C’est la conclusion d’un article paru dans les Annals of Internal Medicine. Au même titre que la glycémie ou la tension artérielle, cette information pourrait s’avérer très utile, très rapidement. En effet, un historique simple et ciblé des voyages peut aider à mettre les symptômes infectieux en contexte pour les médecins. En cas de doute, des examens complémentaires pourraient être réalisés.
L’intérêt des dossiers électroniques est de pouvoir garder en mémoire les enregistrements. De cette manière, les médecins traitants peuvent garder une trace des antécédents de voyage.
Après le SRAS au début des années 2000, la grippe H1N1 en 2009, le MERS en 2012-2013 et récemment le virus Ebola, CoVID-19 nous rappelle qu’à chaque vague épidémique nous ne sommes pas prêts à y répondre de manière efficace.
Or le SRAS et le PAR ont été associés à des déplacements spécifiques de population. Actuellement, il serait possible de tracer encore CoVID-19 et identifier les routes prises par les groupes d’humains.
Il s’agit d’une donnée très simple à obtenir, aussi simple que de prendre une température ou mesurer une pression artérielle ou une fréquence cardiaque, suggèrent les auteurs.
Managing Emerging Infectious Diseases: Should Travel Be the Fifth Vital Sign?
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