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Les dispositifs pour inhalation utilisés dans l’asthme et la BPCO peuvent être des sources importantes d’émission de gaz à effet de serre et contribuer au changement climatique.
Le choix du traitement et du dispositif doit se faire en fonction des besoins et des caractéristiques du patient. Ensuite, autant que possible, il est conseillé de choisir un dispositif avec un faible impact climatique.
Le CBIP mentionne maintenant dans le répertoire, au niveau des spécialités, celles contenant les gaz les plus polluants.
Changement climatique et enjeux pour la santé
Les questions liées au changement climatique sont depuis plusieurs années devenues incontournables. Elles font désormais partie de notre quotidien, et nous amènent à modifier nos façons de vivre.
Le domaine médical est largement concerné.
D’une part, le changement climatique a des impacts sur la santé humaine. Selon l’Organisation mondiale des médecins généralistes (WONCA) et le Lancet2, ces changements ont des conséquence déjà visibles pour la santé humaine : l’augmentation de la morbi-mortalité cardiovasculaire et respiratoire, des maladies infectieuses, de la malnutrition et la dégradation de la santé mentale (voir aussi graphique ci-dessous).
L’OMS appelle d’ailleurs à agir urgemment pour protéger la santé.
D’autre part, l’activité médicale a un impact négatif sur le climat. Selon le rapport du Lancet « Countdown on health and climate change », le secteur des soins de santé était responsable de 4 à 6 % des émissions de gaz à effet de serre en 2017 (environ 2 gigatonnes de CO2), principalement dues à la chaîne d’approvisionnement (production, transport et traitement des biens et services, y compris les médicaments)