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Avec l’automne et l’hiver, la grippe va refaire son apparition, mais nous ne serons pas tous touchés de la même façon.
Des chercheurs américains ont découvert que les personnes nées fin des années 1960 et dans les années 1970 pourraient être plus sensibles aux virus grippaux H3N2 que les autres. Pour le démontrer, ils ont réalisé une enquête sérologique en utilisant des échantillons de sérum collectés au cours des mois d'été précédant la saison 2017-2018 sur 140 enfants (âgés de un à 17 ans) et 212 adultes (âgés de 18 à 90 ans). Le type H3N2 a fait son apparition en 1968. Ils ont d'abord mesuré les différences de réactivité des anticorps aux diverses souches de H3N2, puis ont mesuré les anticorps neutralisants et non neutralisants. Les échantillons provenant d'enfants âgés de trois à dix ans présentaient les taux les plus élevés d'anticorps neutralisants contre les virus H3N2 contemporains, tandis que la plupart des échantillons provenant de personnes d'âge moyen contenaient des anticorps pouvant se lier à ces virus, mais ces anticorps ne pouvaient pas empêcher les infections virales.
Selon l'équipe de recherche, il est possible que la présence de niveaux élevés d'anticorps non neutralisants chez les adultes d'âge moyen ait contribué à la persistance continue des virus H3N2 dans la population humaine. Ceci pourrait également expliquer la répartition inhabituelle par âge des infections H3N2 pendant la saison 2017-2018, au cours de laquelle l'activité du H3N2 chez les adultes d'âge moyen et plus âgés a atteint son maximum plus tôt que chez les enfants et les jeunes adultes.
Les chercheurs affirment qu'il sera important de réaliser en permanence de grandes enquêtes sérologiques chez des personnes d'âges différents, y compris des donneurs issus de populations ayant des taux de vaccination différents. Une meilleure compréhension de l'immunité au sein de la population et chez les individus permettra probablement d'améliorer les modèles qui sont mieux à même de prédire les trajectoires évolutives des différentes souches de virus de la grippe.
Middle-aged individuals may be in a perpetual state of H3N2 influenza virus susceptibility
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