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Plusieurs organisations internationales de santé, dont la Fondation contre le cancer, appellent à une interdiction explicite des bancs solaires, accusés d'entraîner un nombre croissant de cancers de la peau. "Il est désormais prouvé que dans les pays où les bancs solaires sont interdits, les cancers de la peau sont moins nombreux", indique la Fondation contre le cancer.
Au cours des trois derniers jours, des experts du monde entier se sont réunis virtuellement pour la cinquième Conférence internationale sur les UV et la prévention du cancer de la peau. La Fondation contre le cancer a présenté jeudi les principales conclusions.
Si la nocivité des bancs solaires sur la santé est connue depuis longtemps, les experts internationaux appellent désormais à une interdiction explicite de leur utilisation.
Le Dr. Rüdiger Greinert, de la Société européenne pour la prévention du cancer de la peau Euroskin, se réfère notamment aux données du Brésil, d'Australie et d'Iran, où l'usage commercial des bancs solaires est interdit. Il cite plus particulièrement le cas de l'Australie, où "les citoyens se sont adaptés", dit-il, et "le nombre de cancers de la peau diminue, tant chez les hommes que chez les femmes".
Les conclusions détaillées de la conférence internationale sur les UV et la prévention du cancer de la peau seront rendues publiques dans les prochaines semaines.
Les cas de cancer de la peau sont en augmentation dans la plupart des pays européens et à travers le monde. L'exposition excessive au soleil - tant sur le lieu de travail que pendant les loisirs - en est la cause principale. En Belgique, 40% des diagnostics de cancer concernent le cancer de la peau, le plus fréquent dans notre pays. Il est suivi du cancer du sein (10%), du cancer de la prostate (9%), du cancer du poumon (8%) et du cancer du colon (7%).