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Celles-ci concernent aussi bien l’insuffisance cardiaque aiguë que chronique. C’est une gageure de vouloir les reprendre in extenso, l’article est accessible gratuitement. En voici donc quelques-unes.
Les patients atteints d’’une défaillance cardiaque (HF) sont classés en fonction de leur fraction d’éjection ventriculaire gauche (LVEF). Si elle est comprise entre 41% et 49%, ces patients sont considérés comme ayant une LVEF « légèrement réduite ». Lors du diagnostic, il est recommandé de procéder à une mesure des peptides natriurétiques et à une échocardiographie.
Pour les patients HF avec une fraction d’éjection réduite, les IEC ou les ARNI, les bêta-bloquants, les ARM et les inhibiteurs de SGLT2 sont recommandés comme traitements de base.
Des stratégies avancées d'HF (transplantation cardiaque) peuvent être appropriées chez des patients sélectionnés.
Les experts constatent qu’à ce jour, aucun traitement n'a permis de réduire la mortalité et la morbidité chez les patients atteints de défaillance cardiaque avec fraction d’éjection préservée, mais il est possible d’améliorer leur qualité de vie. C’est pourquoi les guidelines soulignent l’importance d’une prise en charge multidisciplinaire.
Ils rappellent l’importance de l'exercice physique afin de réduire les hospitalisations dues à cette maladie notamment.
Pour les patients atteints de diabète de type II, les experts recommandent qu’ils soient traités par inhibiteurs du SGLT2.
Les patients doivent faire l'objet d'un dépistage périodique de l'anémie et de la carence en fer et une supplémentation en fer doit être envisagée chez les patients symptomatiques avec une LVEF <45% et une carence en fer, et chez les patients récemment hospitalisés pour une défaillance cardiaque et avec une LVEF ≤50% et une carence en fer.