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Un article qui vient d’être publié dans le British Medical Journal n’a rien de rassurant sur la suite de l’infection au SRAS-Cov-2…
Des chercheurs chinois viennent de publier un article dans lequel il ont évalué la charge virale à différents stades de la progression de la maladie chez des patients infectés par le SRAS-Cov-2 durant les 4 premiers mois de l’épidémie dans un hôpital de la province de Zjejiang. Il s’agit d’une cohorte de 96 patients. Les auteurs ont collecté les selles, le sérum et des échantillons d’urine de l’ensemble de ces patients dont 74 présentaient une maladie sévère.
En tout, ils ont analysé 3497 échantillons. L’infection par SRAS-Cov-2 a été confirmée chez tous les patients soit en contrôlant la salive ou les sputums. L’ARN viral a été détecté chez 59% des patients dans leurs selles et chez 41% dans le sérum. Les échantillons urinaires n’ont donné qu’un seul résultat positif.
La durée médiane de la présence du virus dans les selles a été de 22 jours avec des extrêmes allant de 17 à 31 jours, ce qui est significativement plus long que la présence du virus dans les sputums et dans le sérum qui était respectivement de 18 jours (13-29 jours) et de 16 jours (11-21 jours). Le portage des patients présentant une maladie sévère était significativement plus long que celui de ceux avec une maladie moins sévère : 21 vs 16 jours. Le pic de charge virale a été atteint au bout de deux semaines pour les patients moins gravement atteints et au bout de trois semaines pour les cas les plus lourds.
Les auteurs concluent en expliquant que si l’on veut contrôler la maladie à long terme les examens des selles seront nécessaires…
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