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Des chercheurs pensent qu’il existe une interaction dynamique entre les facteurs individuels et environnementaux, ce qui permettrait de détecter l’asthme avant l’âge d’un an…
Les facteurs menant aux maladies respiratoires chroniques ont été étudiés à travers l'analyse de données de santé de près de 780 nourrissons. Il a été démontré que le risque de développer de l'asthme plus tard dans la vie pouvait être prédit de manière plus fiable en observant le développement dynamique des symptômes au cours de la première année de vie.
Il a été estimé qu'environ un enfant sur dix souffre d'asthme. Parmi les facteurs de risque identifiés figurent la prédisposition génétique, le tabagisme passif, la pollution de l'air et les infections. Cependant, il a été proposé que c'est l'interaction de ces facteurs, plutôt que leur effet individuel, qui augmente la probabilité de développer cette maladie chronique.
Des recherches ont été menées par une équipe internationale. Ces études ont permis d'explorer comment l'interaction des facteurs de risque, au cours de la première année de vie, affecte le système respiratoire en développement des enfants.
Les données de deux cohortes européennes ont été analysées, représentant environ 780 nourrissons en bonne santé. Les résultats, publiés dans The Lancet Digital Health, ont révélé que la dynamique d'adaptation des poumons à l'environnement différenciait les enfants qui développent de l'asthme entre deux et six ans de ceux qui ne le développent pas.
Bien que les résultats ne permettent pas encore un diagnostic précoce chez chaque enfant, il a été suggéré qu'avec davantage de données et l'utilisation de l'apprentissage automatique, des profils de risque individualisés pourraient être calculés à l'avenir.