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Au bureau: assis ou debout?
22/10/2024 - 02:55
Photo: Shutterstock

Se tenir debout a gagné en popularité comme moyen de contrer les effets d’un mode de vie sédentaire, commun chez les personnes passant de longues heures devant un écran ou au volant. Les bureaux debout sont devenus courants pour les employés de bureau, et dans d'autres secteurs, certains préfèrent rester debout plutôt que de s’asseoir.

Cependant, une étude récente de l'Université de Sydney indique que ces pratiques pourraient ne pas avoir les effets bénéfiques escomptés. Celle-ci montre que se tenir debout plus longtemps par rapport à la position assise ne favorise pas la santé cardiovasculaire à long terme concernant la réduction des maladies coronariennes, d’AVC et d’insuffisance cardiaque, et peut même augmenter le risque de troubles circulatoires liés à la station debout, tels que les varices et la thrombose veineuse profonde et, donc, la maladie thrombo-embolique.

Les chercheurs ont également constaté que s'asseoir plus de 10 heures par jour augmente le risque de maladies cardiovasculaires et d’incidents orthostatiques, soulignant la nécessité d'augmenter l'activité physique quotidienne. Ils précisent que rester debout plus souvent n’est pas associé à un risque accru de maladies cardiovasculaires, mais cela ne compense pas non plus les effets d’un mode de vie sédentaire.

Les auteurs recommandent d'inclure des pauses régulières, de marcher, d'utiliser les escaliers, ou de faire de l'exercice pendant la pause déjeuner pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Leurs recherches antérieures ont montré que 6 minutes d'exercice intense ou 30 minutes d'exercice modéré par jour peuvent réduire le risque de maladies cardiaques, même chez les personnes très sédentaires.

L'étude s'est basée sur des données de santé de plus de 83 000 adultes britanniques suivis pendant 7 à 8 ans, mesurées par des dispositifs portables similaires à une montre connectée.

Device-measured stationary behaviour and cardiovascular and orthostatic circulatory disease incidence