Formulaire de recherche

Arrêt progressif des antidépresseurs: lignes directrices
13/06/2022 - 11:12
Photo: Shutterstock

Tous les antidépresseurs peuvent provoquer des symptômes de sevrage lorsqu’ils sont arrêtés ou interrompus. Il ressort de données récentes que les symptômes de sevrage sont plus fréquents et, chez certains patients, plus graves et plus durables qu’on le pensait auparavant. Le principal objectif d’un arrêt progressif (et lent) est d’éviter les symptômes de sevrage (sévères). Nous manquons cependant de preuves étayant la meilleure méthode à adopter pour ce processus (durée de la période d’arrêt progressif, vitesse de dégression et réduction de dose par étape). Nous pouvons néanmoins proposer un certain nombre de lignes directrices. Chez certains patients, il peut être nécessaire d’arrêter l’antidépresseur sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Le partage de la prise de décision entre le médecin et le patient, le suivi régulier par le médecin et, si nécessaire, le soutien psychologique, sont essentiels dans le processus de tapering.

Cet article couvre les points suivants :

- Introduction : quelques points de vigilance

- Principes généraux de l’arrêt progressif

- Symptômes de sevrage : symptômes, durée, symptômes de sevrage vs rechute en facteurs de risque de survenue de symptômes de sevrage

- Bon usage des schémas d’arrêt présentés dans cet article

- Schémas concrets d’arrêt :

     - inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRS) citalopram, escitalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine et sertraline;

     - inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) duloxétine en venlafaxine

     - antidépresseur tricyclique (ATC) amitriptyline.

Cette version est une mise à jour de l'article des Folia d'avril 2019. Une révision était nécessaire suite aux nouvelles données sur les symptômes de sevrage et les schémas de sevrage progressif.

Lire plus sur le site du CBIP