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La variole du singe - monkeypox en anglais - s'appellera mpox, y compris dans les autres langues, a annoncé lundi l'Organisation mondiale de la santé.

Les deux noms cohabiteront pendant une période d'un an avant que le terme monkeypox ne soit abandonné, même s'il pourra toujours être recherché dans le classement international des maladies, a précisé l'OMS, qui a l'autorité pour nommer de nouvelles maladies et, très exceptionnellement, de changer le nom de maladies existantes.

Un seul nouveau cas de contamination à la variole du singe a été enregistré en Belgique, ressort-il vendredi des derniers chiffres publiés par l'institut de santé Sciensano. Actuellement, un peu plus de 4.000 premières doses de vaccin ont déjà été administrées.

Au 14 novembre, il y avait 786 cas dénombrés d'infection à la variole du singe. La nouvelle infection a été détectée chez un homme habitant à Bruxelles, précise Sciensano. En tout, 410 personnes ont contracté le virus en Flandre (52%), 238 à Bruxelles (36%) et 93 en Wallonie (12%). 

Une méta-analyse a voulu vérifier si la variole du singe pouvait engendrer des troubles neurologiques. Cela semble être le cas selon les auteurs britanniques.

Ces chercheurs ont réalisé une revue systématique de la littérature et ont incorporé dans leur analyse des études publiées jusqu’en mai 2022, avant la propagation mondiale de la maladie. Ils ont ainsi pu relever des données provenant des USA, du Nigeria, de la République Démocratique du Congo ainsi que du Royaume-Uni. 

Les personnes porteuses du virus de la variole du singe peuvent potentiellement le transmettre sans le savoir, ressort-il mardi d'une étude réalisée par des chercheurs de l'Institut de médecine tropicale (ITG) d'Anvers et publiée dans la revue scientifique Nature Medicine. Cette nouvelle découverte pourrait être d'"une haute importance internationale pour endiguer la propagation du virus', selon les scientifiques.

La Commission européenne a annoncé mercredi l'achat de 170.920 doses supplémentaires du vaccin contre la variole du singe au laboratoire danois Bavarian Nordic, pour livraison "d'ici la fin de l'année", ce qui porte à quelque 334.540 le nombre de doses achetées par l'UE.

"Les vaccins déjà achetés continueront d'être livrés au cours des semaines et des mois à venir aux États membres, ainsi qu'à la Norvège et à l'Islande", un ensemble de pays où 18.463 cas de variole du singe avaient été enregistrés au 1er septembre, a précisé l'exécutif européen dans un communiqué.

L'OMS a réuni jeudi des experts internationaux pour déterminer s'il faut déclencher son plus haut degré d'alerte face à la flambée inhabituelle de la variole du singe mais la décision ne devrait pas être connue avant vendredi au moins.

Ce comité compte 16 membres, et est co-présidé par le Dr Jean-Marie Okwo-Bele de République démocratique du Congo, ancien directeur du Département Vaccination et vaccins à l'Organisation mondiale de la santé, et la Dr Nicola Low, professeur en épidémiologie à l'université de Berne en Suisse.

La transmission de la variole du singe "peut être stoppée dans les pays non endémiques", a affirmé lundi une haute responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"C'est une situation qui peut être contrôlée, particulièrement dans les pays où nous voyons cette épidémie se produire en Europe", a déclaré Maria Van Kerkhove, en charge de la lutte contre le Covid-19 à l'OMS mais aussi des maladies émergentes et zoonoses.

Un deuxième cas de contamination au virus de la variole du singe a été détecté en Belgique, a annoncé le virologue Marc Van Ranst sur Twitter. Il s'agit d'un homme du Brabant flamand.

L'homme n'est pas gravement malade, a précisé M. Van Ranst. Son infection a été découverte parce qu'il avait des cloques caractéristiques sur les mains.