
Depuis 1990, le surpoids et l’obésité infantiles ont considérablement augmenté dans le monde entier, avec des taux presque doublés.
Les États-Unis présentent la prévalence la plus élevée avec près de 20% d’enfants obèses (degré1). Chez nous, et même en Europe du Sud, on enregistre aussi une augmentation d’enfants obèses. D'autres régions connaissent également des taux croissants. Les enfants en Asie représentent près de la moitié des cas mondiaux de surpoids, tandis qu’en Afrique, un quart des enfants de moins de 5 ans sont concernés.
Les conséquences incluent l’hypertension infantile et le diabète de type 2, ce qui alarme les experts de la santé. Les auteurs soulignent que l’obésité infantile conduit à des syndromes métaboliques et augmente les risques de maladies cardiovasculaires et d’autres affections graves à des âges plus jeunes. L'activité physique insuffisante, notamment en raison de l'utilisation accrue des appareils électroniques et de la réduction de l'éducation physique, ainsi que la consommation d’aliments ultra-transformés, sont identifiés comme des facteurs majeurs.
Les auteurs recommandent des efforts coordonnés entre la clinique et la santé publique pour promouvoir des modes de vie sains, réduire les aliments ultra-transformés dans les écoles et encourager l’activité physique. Ils préconisent également l’éducation des familles et des enfants sur les impacts de la publicité alimentaire et l’amélioration des normes nutritionnelles. Face à cette épidémie croissante, les professionnels de santé doivent travailler ensemble pour stabiliser les taux d’obésité et prévenir de graves conséquences futures.