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Pollution et Parkinson: un lien de plus en plus évident…
17/05/2021 - 02:06

La maladie de Parkinson constitue un problème majeur de santé, voire même de santé publique. La pollution n’est pas innocente dans son apparition.

Des chercheurs ont étudié le risque de développement de la maladie de Parkinson en fonction de l’exposition à différents polluants atmosphériques : particules fines et extrefines (PM2,5,PM10), dioxyde d'azote (NO2), ozone (O3), dioxyde de soufre (SO2) et monoxyde de carbone (CO).

Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective menée en Corée du Sud : à Séoul et ailleurs. Parmi le million de participants, ceux qui vivaient à Séoul avaient plus de risque de souffrir d’une maladie de Parkinson. Les chercheurs ont inclus 78.830 personnes de plus de 40 ans vivant à Séoul entre 2002 et 2006. Ils ont été suivis jusqu’en 2015, totalisant ainsi 757 704 années-personnes de suivi.

L’exposition aux polluants a été évaluée en fonction du lieu de résidence.

Au départ, l'âge moyen des 78 830 participants était de 54,4 (+/-10,7) ans, et 41 070 (52,1 %) étaient des femmes. Au total, 338 personnes ayant reçu un diagnostic récent de MP ont été identifiées pendant la période d'étude. L'exposition au NO2 a été associée à une augmentation du risque de Parkinson de 41%. Cependant aucune association n’a pu être établie  pour l'exposition aux PM2.5, PM10, O3, SO2 ou CO…