Source de référence pour tout ce qui a trait à la préparation magistrale dans notre pays, le site web www.mfk-qmp.be vient de faire peau neuve.
Formules et informations
Les nouveautés les plus importantes sur le site concernent la rubrique « formules ». Elle a maintenant une place centrale sur la page d’accueil. « Sur notre site, nous rassemblons non seulement toutes les formules du FTM, mais aussi d’autres formules précieuses issues du Tarif des Préparations Magistrales, que nous transmettons aux maisons de soft, mais qui reste inaccessible pour beaucoup de médecins. Au total, notre site présente environ 430 formules, dont environ 200 sont issues du FTM. Les autres proviennent de formulaires étrangers ou du Formulaire National dont plus personne – et certainement pas les médecins – ne dispose. »
Enfin, le dernier atout du site est sa rubrique « informations utiles ». Les courts articles qui y sont régulièrement publiés gagnent ainsi en visibilité. QMP publie aussi une newsletter digitale trimestrielle. « Ceci ne change pas. Nous ne voulons pas bombarder les médecins et pharmaciens d’information. Mais nous aborderons désormais une préparation magistrale orpheline dans chaque newsletter. Le public cible est certes limité, mais il nous paraît important d’attirer l’attention sur cette problématique. »
Une prescription électronique de préparation magistrale ?
La prescription électronique est obligatoire ; ceci n’empêche pas la prescription de préparations magistrales. Même si le logiciel de prescription ne le permet pas (facilement), il reste des possibilités. Le médecin peut, par exemple, saisir une préparation magistrale dans le « champ de texte » de la prescription électronique. Mais il se peut que le logiciel du pharmacien ne puisse pas lire ce champ. Le cas échéant, le médecin peut encore utiliser une « bonne vieille » prescription papier… rédigée sur le nouveau modèle s’entend !
Bien que la prescription magistrale ne fasse pas partie des exceptions officielles à l’obligation de prescrire par voie électronique, les prescripteurs ne risquent – heureusement – pas d’être sanctionnés pour cela. La liberté thérapeutique et l’intérêt du patient doivent primer sur une telle obligation de digitalisation.
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